Le jeudi 15 décembre 2022, bunq’inn a le plaisir d’accueillir l’artiste suisse Simon Deppierraz dans le cadre du vernissage de sa première monographie : 9,807 M2. 

Le livre retrace son travail de 2008 à 2022 marquant son intérêt pour les dualités, les recherches d’équilibre et sur la force de gravité (9,807 M2). Ses travaux se déclinent en impressions, en dessins, en sculptures et en installations de grandes dimensions. Chacune de ses œuvres est conçue comme un système de précision caractérisé par une tension entre harmonie statique et force énergétique. La monographie est publiée par DISTANZ.

L’ouvrage sera présenté dans une discussion entre Simon Deppierraz et l’architecte Yves Dreier.

Nous vous accueillerons dès 18h30 et la conférence débutera à 19h.

Texts by / Textes par: Laurent Courtens, Yves Dreier, Saskia Trebing

Bilingual (english/ french)
Hard cover, 196 pages
Format : 21 × 31 cm
ISBN 978-3-95476-499-0

Published by DISTANZ Verlag

Simon Deppierraz, Daniela Droz, Marco Emmanuele, Sebastian Haas,karolina Halatek, Nastasia Meyrat, Cassidy Toner

La Placette n° 200 : Iceberg à la Maison Gaudard
Vernissage : Jeudi 1er septembre dans le cadre de Etats des Lieux
 État des Lieux est un projet qui présente à la Maison Gaudard (ancien Mudac) les différents espaces d’arts indépendants lausannois ayant existé ces 20 dernières années.

Pour Etat des Lieux, l’espace d’art contemporain La Placette investit l’ancienne bibliothèque et ses compactus avec une exposition intitulée Iceberg. Iceberg est une intervention qui s’articule autour des archives des 200 expositions proposées à ce jour à La Placette et qui convoque également de nouvelles créations.

Une sélection d’archives – objets, images et textes – est disposée dans les compartiments des compactus. Elle accompagnée de visuels qui permettent aussi d’embrasser la totalité des expositions 1 à 200. Cette partie de l’espace fonctionne comme une chambre froide où se conserve le passé.

Le reste de la bibliothèque est pensé à la fois comme une métaphore du travail de sélection de La Placette et comme une image du processus créatif des artistes. La Placette a offert une vitrine à un grand nombre d’artistes émergeant.e.s ; il n’en demeure pas moins que beaucoup restent invisibilisé.e.s. Il en va de même du travail des artistes : la création d’une œuvre nécessite recherches et réflexions dont le résultat visible n’est que la partie émergée.

Le fil conducteur des interventions plastiques, sonores, gustatives, tactiles est celui de l’iceberg. Iceberg n’est pas une exposition contemplative, le public pourra manipuler les compactus, manger des glaces, écouter des sons, entrer dans les archives et sentir fondre la glace.

Avec  :
Adrien Rovero / Grégory Gothuey / Sibylle Stöckli / Big-Game / Andrea Knecht / Mathias Forbach / Simon Deppierraz / Aurèle Sack / Tomas Kral / Camille Blin / Linus Bill / Florian Javet / Kunik & de Morsier / Céline Burnand / Nicolas Delaroche / Michael Rampa / Guillaume Pilet / Claudia Mougin / Sébastien Verdon / Vincent Kohler / Sylvain Croci-Torti / Simouch / Nicolas Wagnières / Cyril Porchet / Léonie Vanay / Miguel Menezes / David Weishaar / Andreas Hochuli / Jessica Russ / Tarik Hayward / Sophie Ballmer / Jacques Bonnard / Genêt Mayor / Jacques Duboux / Charlotte Stuby / Simon Paccaud / Sebastian Davila / Gilles Furtwängler / Natacha Donzé / Flora Mottini / Fabian Boschung / Virginie Sisteck / Sarah Benslimane / Marius Steiger / Laurent Kropf / Guillaume de Morsier

http://etatdeslieux.ch

Fascinés par les transformations successives du moulin agricole, agrandi et transpercé selon la logique d’un circuit complexe, les intervenants proposent leur lecture et perception du bâtiment au travers de deux gestes. Les interventions soulignent les caractéristiques spatiales des différents espaces du moulin à l’aide de l’eau. Ce dénominateur commun est exploité autant horizontalement pour ses propriétés de réflection que verticalement, activé par la gravité. Ainsi le paysage évocateur de la ville de Blade Runner plafonnant le silo se dédouble au sol, plaçant le corps en apesanteur dans l’espace défini par les pyramides inversées, tandis que les axes des multiples perforations des planchers du moulin sont matérialisées par des filets d’eau traversant l’espace dans une rythmique obsédante. L’élément de l’eau met l’espace en tension par son imprévisibilité, transformant les interventions en potentielles catastrophes.

Vieux Moulin
Place de laGare 1
1470 Estavayer-le-Lac